mardi 2 octobre 2012

Entrepreneurs Vs Autoentrepreneurs


Entrepreneurs Vs Autoentrepreneurs

Diviser pour mieux régner

 


Je publie ce petit billet afin d'apporter, moi aussi, ma contribution au Mouvement des Entrepreneurs Français qui expriment leur mécontentement face aux mesures prises par le gouvernement. Nous souhaitons tous contribuer à l'effort commun, mais pas de cette manière. Les réformes prévues tuent tout simplement toute envie d'entreprendre en France. 






Le gouvernement passe à l'offensive








Pourquoi scier la branche sur laquelle on est assis ?

Alors que l'auto-entreprise constitue pour beaucoup de français, la seule source fiable de revenu, si faible soit-il, le gouvernement s'attaque à ce statut à la manière d'un torero... Bientôt, viendra le moment où le gouvernement mettra l'autoentreprise à mort. Il vient déjà de lui porter un coup sévère en augmentant de près de 3% les cotisations sociales auxquelles sont soumis les autoentrepreneurs.

François Hollande vient de percer la seule bulle d'air de l'entrepreneuriat français !

Au printemps dernier, François Hollande, alors candidat avait promis de s'attaquer aux « niches fiscales », de limiter drastiquement les revenus du patrimoine, de ceux de la finance...et des artisans entrepreneurs. Machiavélique. Divide et impera, divise et tu régneras. Imparable. D'un coup de réforme, l'élément le plus attractif de ce statut d'autoentrepreneur, le taux de cotisations sociales vient détricoter la seule bulle d'oxygène que le monde de l'entrepreneuriat français n'avait pas connu depuis longtemps.

Un statut léger, souple et surtout flexible

Le statut, mis en place en 2009 par Hervé Novelli a su devenir une réelle opportunité de création, même s'il restait loin d'être excellent. Ce n'était pas un statut « au rabais » pour quiconque souhaitait retrouver une activité, secondaire ou pas et même à ceux qui voulaient passer par une phase de test avant de créer une entreprise plus conséquente, demandant l'ouverture de compte bancaire professionnel, de rendez-vous divers ou de comptabilité d'entreprise. La statut était simple, tout comme les formalités, la fiscalité et la comptabilité et c'est ce qui plaisait à ceux qui entreprenaient mais qui n'auraient jamais passé le pas.

Retour au travail au noir ?
Forcément ! Sans jouer le libéral sauvage et débridé, qui dit augmentation des taxes, dit augmentation de la contrebande ou du travail au noir. C'est mécanique. Et voilà comment le gouvernement à vouloir faire des économies de bout-de-chandelle pourrait bien se retrouver lui-même dans une situation à la grecque où les citoyens paient tout « au black » ! 

 

Et l'argent dilapidé dans le « social » ?

Enfin, loin de dénigrer les aides sociales qui contribuent à faire la force de notre pays mais pourquoi s'attaquer aux « entrepreneurs pauvres », entendez par là, des auto-entrepreneurs dont on sait que 9 sur 10 ne vivent qu'avec un revenu compris entre le RSA et le SMIC ? Pourquoi ne pas s'attaquer au mode d'attribution du RSA et des minimas sociaux. Par expérience, je sais que l'argent dans le « social » coule à flot mais est dilapidé en masse, trop souvent confié à des « responsables » , affublés du statut de « directeur » ( de service, de structure, de...) incapables de gérer le moindre budget, encore moins le budget commun ? Il est bien plus facile de « détricoter », de démanteler brique par brique ce qui a été construit par d'autres ( en fait Nicolas Sarkozy, François Fillon et Hervé Novelli) que de proposer quoi que ce soit de réellement constructif.

Pas sûr que le calcul soit très au point, la situation risque de s'aggraver, Pôle Emploi risque d'être saturé, 2013 et 2014 s'annoncent sous de mauvaises augures...




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